Le MAS des Terres Rouges

Projet de rando fiche réalisé par Mélanie LELONG, stagiaire de l'UFR STAPS au Mas des Terres Rouges en 2006-2007

LE SENTIER DES BEALS.

 Les nombreuses sources, issues des massifs karstiques qui au contact des ruffes, ont généré une abondance d’eau, sont, sans doute, à l’origine de l’implantation du village de Salasc.

 Ainsi ce village situé sur un territoire réputé aride l’été, avait su organiser au mieux la gestion de l’eau.

Les béals en sont un exemple. Il s’agit de petits canaux d’irrigation aux origines ancestrales.

 Cette gestion précoce de l’eau explique sans doute l’essor du village au Moyen Age.

 Salasc était aussi un lieu de passage. Le sentier des béals vous permet d’emprunter 2 étroits chemins, récemment réhabilités, qui permettaient aux piétons ou aux bêtes de rejoindre les terrains agricoles du Causse et la localité de Valmascle. Il propose ainsi une découverte de Salasc et de ses alentours, où l’eau a façonné le paysage par son abondance ou au contraire son absence. 

INFO-CULTURE

 Si le réseau de béals est aujourd’hui tombé en désuétude et n’irrigue plus que quelques jardins, sa configuration actuelle existait déjà en 1601. Il alimentait à cette époque une 20aine d’hectares de prés, jardins, chènevières, ainsi que les moulins à blé. Vous pourrez découvrir les secrets de cette technique d’irrigation ainsi que la richesse patrimoniale de la commune de Salasc en vous rendant sur le site : http://www.masdesterresrouges.asso.fr

Voir le circuit sur la carte

1.  Départ du parking de l’école, prenez le chemin qui part sur votre gauche. Au croisement prenez à gauche pour vous retrouver sur la place du village.

·     Sur la gauche de la place admirez l’église, dont les plus vieux vestiges remontent au    12ème siècle.

2.  En bas de la place tournez à gauche, puis empruntez 20m plus loin la petite rue des Sentinelles sur votre gauche, et appréciez les béals qui la longent.

·     Observez les petits canaux ainsi que les trappes destinées à dévier le cours d’eau.

3.  . Au croisement tournez à gauche puis empruntez 10 m plus loin le sentier sur votre gauche qui longe le ruisseau. Traversez le ruisseau, vous êtes à présent sur l'ancien chemin du Causse. Suivez ainsi le sentier sur 500m.

·     1er point de vue ( Le Caylaret): de gauche à droite, observez, campés sur la ruffe, les sommets d'anciens volcans, les oueds (saignées rouges) qui descendent des plateaux volcaniques ainsi que le plateau du Larzac.

4.  . Au croisement suivre le balisage, allez tout droit. Ensuite vous accédez à la zone du sous bois de Galzine qui apporte une atmosphère fraîche et chaleureuse.

·     Présence d’une « faysse » sur la gauche : étagère de pierres sèches destinées à soutenir la terre de la parcelle en surplomb du chemin.

·     Ainsi que d’une ancienne charbonnière sur la droite : plateforme où le sol est noirci par la fabrication de charbon de bois, et vestiges de la cabane où s’abritait le charbonnier.

5.  Fin de l’ancien chemin vous arrivez sur la piste forestière. Vous êtes presque sur le plateau du Causse.

·     2ème point de vue : Vous accédez à une vue dégagée sur la dalle paléontologique de la Lieude, surplombée du château de Malavieille.

6.  Empruntez la piste forestière sur votre gauche, prenez à gauche sur l’ancien chemin ferrat, puis quittez le sur la gauche à l’endroit où il longe la route départementale, pour emprunter l’ancien chemin de Valmascle à Salasc. Continuez en descendant le coteau.

·     3ème point de vue : Profitez d’un large panorama avec de gauche à droite : Octon, le lac, Salasc et ses anciens prés et jardins irrigués par les béals, le sommet de Sainte-Scholastique et l’étagement de la végétation en fonction de la géologie et enfin à l'extrême droite la dolomie.

7.  Terminez votre circuit au cœur de la ruffe et allez ensuite vous rafraîchir et vous détendre au bord de la petite cascade sur le ruisseau de la Frille dont les eaux sont dérivées vers les Béals.

·     4ème point de vue: admirez la couleur rouge de l'oued, figure d'érosion remarquable issue du ruissellement et des précipitations, qui alimente de façon intermittente le ruisseau de la Frille.

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