Le MAS des Terres Rouges

Le patrimoine historique de Salasc

Quelques repères

L'occupation humaine du site de Salasc est ancienne, probablement grâce aux importantes sources qui jaillissent au contact entre les terrains dolomitiques et permiens. Ainsi, des trouvailles archéologiques indiquent déjà une présence d'hommes au néolithique à moins d'1 km et, encore plus près, un site gallo-romain qui se prolonge vraisemblablement sous le village actuel.

Au Moyen Âge, Salasc est le seul habitat important de la vallée du Salagou à ne pas être perché. Cette villa, mentionnée dans les textes depuis le IXe siècle avec son église Saint-Geniès, est alors une importante possession des évêques de Lodève. Cependant, aucun vestige architectural conservé ne date de cette époque. Les parties les plus anciennes de l'église paroissiale actuelle ne remontent qu'au XIIe siècle. Puis, celle-ci est fortement remaniée entre la fin du Moyen Âge et le XVIIIe siècle.

Le quadrilatère constitué par les maisons attenantes à l’église est un fort villageois de la fin du XIIIe siècle, qui a dû servir ensuite pendant la guerre de Cent ans, puis lors des guerres de religion.

Le village se développe selon sa forme actuelle depuis le XVIe siècle au moins. Deux parties se distinguent nettement :

- le petit fort villageois contre l'église.

- le faubourg aligné le long d'un très ancien itinéraire reliant Clermont à Bédarieux par la haute vallée du Salagou.

L'ancien four banal, alors possédé par les deux coseigneurs qu'étaient l'évêque de Lodève et le comte de Clermont, était isolé entre ces deux ensembles. Il est encore visible aujourd'hui.

Vers le XVIIIe siècle, les fossés autour du réduit fortifié sont désaffectés et deviennent place publique. Des fenêtres sont ouvertes dans les anciens remparts. Une partie est conservée comme mur de rebond pour le jeu de ballon. Les façades des maisons donnant sur la place sont décorées de motifs en trompe l'oeil. Ensuite, au XIXe siècle, quelques extensions apparaissent le long des principales routes en périphérie du village, notamment des caves en liaison avec un essor viticole tardif. Jusque là, les Salascois vivaient en effet de polyculture vivrière, avec une forte tendance aux cultures irriguées grâce à l'abondance des ressources en eau.

( sources : Sylvain Olivier, historien )

 

 

la fontaine

 les anciens remparts l'église

Le système des béals

 

 

retour